L’inconvénient avec les mauvais franchiseurs c’est que la plupart des franchisés les démasquent une fois leur contrat signé ! Si votre franchiseur coche les 5 critères ci-dessous, signalez le nous, vous nous aiderez notamment à mieux informer les candidats à la franchise !
Il dissimule des informations clés dans la phase précontractuelle
Par défaut, un franchiseur propose à des candidats d’investir dans un concept et de rejoindre un réseau qui vérifie les critères ci-dessous :
– le taux de réussite en franchise est supérieur à 80% (*),
– le concept est rentable (**),
– le réseau est en bonne santé financière (***),
– les franchisés réalisent leurs objectifs prévisionnels,
– le franchiseur n’a fait l’objet d’aucune sanction judiciaire.
Si ces critères ne sont pas vérifiés, en vertu de la loi Doubin, il doit en informer ses futurs partenaires avant la signature du contrat. Le franchiseur qui respecte la loi Doubin veillera à apporter des précisions sur ces points dans la phase précontractuelle. Le mauvais franchiseur s’appliquera à les passer sous silence.
Il induit en erreur les futurs franchisés dans l’élaboration de leur prévisionnel financier
Pour « aider » les candidats à calculer leurs prévisions financières, il leur fournit des chiffres surévaluant exagérément les performances moyennes des entreprises qui exploitent son concept.
Il refuse de répondre aux questions sur les performances moyennes de ses franchisés
Au franchisé qui se plaint de ses mauvais résultats et l’interroge sur la rentabilité de son concept, il lui répond qu’il est seul responsable de sa situation en lui opposant la réussite quelques franchisés … mais en restant incapable de lui fournir des informations sur les performances moyennes du réseau.
Il discrédite les franchisés qui cherchent à comparer leurs performances financières et organise le blackout sur ces informations
Un franchiseur responsable met en place un système qui permet à chaque franchisé d’avoir accès aux performances financières (chiffre d’affaires mensuel par exemple) des autres franchisés afin notamment de permettre à chacun de situer ses résultats par rapport à ceux de ses pairs pour, le cas échéant, mener des actions d’amélioration. Un mauvais franchiseur s’abstiendra de mettre en place un tel système. Et si d’aventure un franchisé tente de sonder lui même ses collègues sur leurs performances, il fera tout pour décrédibiliser sa démarche.
Il use de pressions, de représailles et d’intimidation
Face à un franchisé qui va chercher à constituer une association indépendante pour fédérer ses collègues afin de mieux négocier avec la tête de réseau, il va le stigmatiser vis à vis des autres franchisés et compliquer son exploitation par exemple, dans les réseaux dans lequel le concept repose sur l’approvisionnement de matière, retarder les livraisons.
Il entretient une cour de franchisés inconditionnels
Ces franchisés auxquels il accorde différents avantages financiers (redevances aménagées, facilités de paiements, missions rémunérées, etc) ont pour rôle de monter au créneau quand un franchisé vient à poser des questions gênantes. En cas de procès, il leur demandera de témoigner de l’excellence de son concept.
(*) « Selon Bpifrance, après cinq ans d’activité, seulement la moitié des entreprises est encore en vie. Selon la Déléguée Générale de la Fédération française de la franchise, ce taux grimpe à 80% dans le cas des entreprises franchisées. Un taux de réussite plus important, voilà donc le premier attrait de la franchise. » – Guide de la franchise de l’Observatoiredelafranchise.fr, Edition 2021
(**) Le propre d’un concept de franchise est d’être rentable
(***) Le CA moyen des franchisés d’un réseau en bonne santé financière progresse au cours de leur exploitation et sur les 12 premiers mois, il se maintient année après année